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EN BREF
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La concertation autour du projet de pôle d’écologie urbaine, situé Prairie-de-Mauves et prévu pour 2031-32, continue avec une réunion publique qui a eu lieu le 2 juillet 2025. Cette seconde rencontre a rassemblé une centaine de participants, incluant des riverains et des acteurs locaux, afin de discuter des avancées du projet. Les élus de Nantes Métropole ont présenté des informations clés concernant les futurs équipements, notamment le Centre de traitement et de valorisation des déchets (CTVD), tout en abordant des questions sur la qualité de l’air et les émissions polluantes. La réunion a aussi permis aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations, notamment sur les impacts sociaux liés à la présence d’un bidonville dans la zone concernée.
Résumé de la situation
La concertation autour du projet de Pôle d’écologie urbaine (PEU) à la Prairie-de-Mauves, dont l’ouverture est prévue pour 2031-32, se poursuit avec une récente réunion publique tenue le 2 juillet 2025. Cet événement a rassemblé un large public comprenant des riverains, membres de collectifs, et des acteurs impliqués, permettant ainsi d’adresser diverses préoccupations concernant l’équipement à venir. Les élus metropolitains ont bénéficié de l’expertise d’intervenants spécialisés pour clarifier les enjeux liés aux émissions atmosphériques, et ont réaffirmé leur engagement pour une transparence et un suivi rigoureux des impacts environnementaux.
Un contexte propice au débat
La mise en place du Pôle d’écologie urbaine vise à renforcer la durabilité en milieu urbain à Nantes. La réalisation de ce projet ambitieux nécessite une approche collaborative où la voix des citoyens est entendue. Cette dynamique de concertation est orchestrée sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), garantissant que les préoccupations de la population soient prises en compte dans le processus décisionnel.
La réunion publique : un dialogue ouvert
Le 2 juillet 2025, la Manufacture a accueilli la deuxième réunion publique dédiée au Pôle d’écologie urbaine. Une centaine de participants, comprenant des riverains et des représentants d’associations locales, ont saisi cette occasion pour poser des questions et exprimer leurs attentes. La structure de la réunion présentait d’abord des exposés détaillés des élus suivis d’une session de questions-réponses, favorisant ainsi un échange direct.
Interventions des élus
Les élus métropolitains, dont Mahel Coppey, ont fourni un aperçu des avancées du projet. Ils ont expliqué que le futur équipement, intégrant plusieurs structures telles qu’un Centre de traitement et de valorisation des déchets (CTVD), une station de traitement des eaux et une plateforme de valorisation des biodéchets, joue un rôle essentiel dans l’aménagement écologique de Nantes. Le projet devrait répondre à des exigences strictes en matière d’émissions.
La parole aux experts
Au-delà des élus, des experts d’Air Pays de la Loire ont également pris la parole lors de cette réunion, apportant des éclairages précieux sur les émissions atmosphériques. Leur intervention visait à rassurer les participants sur le contrôle des polluants et les mesures correctives mises en œuvre pour prévenir tout incident. La transparence et la rigueur des contrôles sont essentielles pour instaurer une confiance collective dans la démarche.
Les préoccupations soulevées par le public
Lors de la réunion, les questions des participants ont porté essentiellement sur le fonctionnement du CTVD. Les inquiétudes autour des rejets atmosphériques et des impacts potentiels sur la qualité de l’air ont été au cœur des discussions. Un participant a soulevé notamment la nécessité de contrôler les allées et venues des camions pendant la phase de construction et en phase d’exploitation.
Eléments de réponse de la direction de projet
En réponse aux inquiétudes, Hervé Becker, directeur des grands projets à Séché Environnement, a rassuré l’assemblée sur la gestion des trajets de camions. En effet, il a précisé que le nombre de camions circulant autour de la zone serait limité grâce à des mesures d’organisation. Cette approche vise à minimiser l’impact sur le trafic urbain et à garantir la sécurité des riverains.
Le souhait de transparence et de participation
Au cours de la réunion, un point fort ressortait des interventions, à savoir le désir d’une transparence continue tout au long de la réalisation du projet. Les membres du comité de suivi, composés de citoyens bénévoles, ont souligné leur responsabilité dans le suivi des impacts du pôle d’écologie urbaine. Leur rôle est de veiller à ce que les engagements de la Métropole en matière d’information et de concertation soient effectivement respectés.
Le rôle de la Commission nationale du débat public
La présence de la Commission nationale du débat public a été centrale dans le cadre de la concertation. Ses représentants ont rappelé l’importance de fournir des informations claires et de donner la parole aux citoyens, renforçant ainsi la légitimité de cette démarche. La commission agit comme un médiateur, facilitant le dialogue entre les citoyens et les instances publiques.
Les problèmes sociaux en toile de fond
La réunion a également été l’occasion d’aborder des préoccupations plus sociales, notamment la présence d’un bidonville sur la Prairie-de-Mauves. Les habitants du secteur, ainsi que les acteurs sociaux, ont évoqué la nécessité de trouver des solutions pour accompagner les familles en situation de précarité. Un appel à l’action a été entendu, mettant en avant la nécessité de combiner développement durable et justice sociale.
Les initiatives en cours
Robin Salecroix, vice-président chargé de l’eau et de l’assainissement, a évoqué les mesures récemment prises pour sécuriser le périmètre. Il a notamment mentionné l’importance d’une présence humaine sur le site et de l’élaboration d’un diagnostic social. La Métropole a également engagé plusieurs actions visant à identifier des fonciers pour reloger les familles concernées, ce qui reflète une volonté de construire un urbanisme plus inclusif.
Les prochaines étapes du projet
Ce projet de Pôle d’écologie urbaine à la Prairie-de-Mauves ne se limite pas à de simples discussions. En effet, une enquête publique réglementaire est prévue pour novembre 2025, s’étalant sur trois mois. C’est un moment crucial où la population pourra encore faire entendre sa voix avant la suite du processus. L’autorisation préfectorale, quant à elle, est attendue pour mai 2026, marquant ainsi une étape essentielle dans la concrétisation du projet.
Le calendrier de la construction
Concernant la phase de construction, les travaux devraient commencer à l’automne 2026, après une période d’instruction et de préparation qui devrait se dérouler durant l’été. Le CTVD sera alors en service d’ici 2029, offrant une nouvelle approche du traitement des déchets tout en visant le respect des normes environnementales les plus strictes.
Engagement envers la durabilité
La réunion a également permis d’aborder les valeurs de durabilité et de résilience, pierres angulaires du Pôle d’écologie urbaine. Les instances municipales ont confirmé leur volonté de transformer Nantes en un modèle de durabilité urbaine, à travers des projets innovants en matière de traitement des déchets et des déchets organiques. En s’attaquant aux défis environnementaux, le projet cherche également à promouvoir une socio-écologie active et participative.
Approche technologique et innovation
Le recours à des technologies innovantes pour le traitement des déchets a été souligné par les élus, notamment le système de double filtration des fumées. Cette innovation ne vise pas uniquement à respecter des normes, mais aussi à réduire l’impact sur la santé publique et l’environnement. Ce type d’initiative est fondamental pour faire progresser la conscience écologique des citoyens et inspirer d’autres projets similaires.
Visions et aspirations communautaires
Les discussions en réunion s’articulent autour de la promotion d’un enjeu collectif : l’aspiration à des villes plus durables et résilientes. La participation citoyenne n’est pas uniquement vue comme une obligation, mais comme une opportunité pour instaurer une culture d’engagement envers l’écologie. De nombreuses voix ont fait appel à l’importance de l’éducation à l’écologie urbaine, afin de sensibiliser les générations futures sur ces thèmes cruciaux.
Les données sur les émissions
Les éléments de monitoring des activités du CTVD, gérés par différentes instances, notamment le contrôle des émissions de polluants, ont suscité des commentaires. Des études régulières pour assurer le respect des seuils de rejets atmosphériques et l’impact de ses activités sur la qualité de l’air sont envisagées. Cela soulève également une demande de données ouvertes, accessibles au public, pour renforcer la confiance dans ces systèmes de surveillance.
Conclusion et perspectives
Alors que les prochaines étapes s’organisent et que les publics sont appelés à se prononcer, l’avenir du Pôle d’écologie urbaine dépendra d’un dialogue continuel. La convergence des voix citoyennes, des élus et du monde expert est gage d’un succès qui pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives écologiques à l’échelle nationale. Nantes se positionne potentiellement comme un leader en matière d’écologie urbaine, s’inspirant des attentes de sa population pour construire une ville adaptée aux défis futurs.
Témoignages lors de la réunion publique sur le pôle d’écologie urbaine
Lors de la récente réunion publique consacrée au Pôle d’écologie urbaine, les échanges ont été riches et diversifiés. Les habitants présents ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact environnemental du projet, tout en soulignant l’importance d’une transparence dans les décisions prises.
Un riverain a déclaré : « J’apprécie que cette concertation soit mise en place, mais j’aimerais que les autorités prennent réellement en compte nos avis et inquiétudes. Lorsque l’on parle d’émissions atmosphériques, il est crucial que ces chiffres soient vérifiables et que leur impact sur notre santé soit pris au sérieux. »
Un représentant d’un collectif d’habitants a également souligné : « Nous avons besoin de garanties. Il est essentiel que notre Métropole veille à ce que les pratiques mises en œuvre respectent les normes environnementales les plus strictes. » Cela a résonné avec le message du vice-président de Nantes Métropole, qui a promis un triple contrôle des émissions polluantes.
Les questions sur le dimensionnement des opérations ont également émergé. Une participante a demandé : « Comment le transport des déchets sera-t-il géré ? Cela pourrait avoir des conséquences sur notre quotidien. » Ce à quoi un expert de la société délégataire a répondu en expliquant que des mesures étaient prises pour éviter une augmentation significative du trafic.
Enfin, la question sociale a été poignante. Une habitante a exprimé son inquiétude face à la présence du bidonville à proximité. « Nous devons nous occuper des personnes qui vivent ici avant toute autre chose. La dignité des habitants doit primer sur les projets d’infrastructure. » Cette intervention a suscité un élan de solidarité parmi les participants, mettant en lumière l’importance d’une approche humaine dans ce type de projet.
